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Micro-entreprise et coaching

Votre projet

Vous  avez un projet de création d’entreprise et vous vous hésitez beaucoup car vous pensez que ce n’est pas pour vous ? Vous avez une idée de produit ou service originale ? Vous envisagez cette activité comme un revenu complémentaire en parallèle du salariat, ou bien comme votre future activité ? Vous êtes en phase de reconversion et l’idée d’être indépendant vous attire beaucoup ? Vous êtes au chômage et vous pouvez disposer d’une période propice à la création d’entreprise ?

Quelle que soit votre situation et votre motivation de départ, il est clair que faire ce choix de création de micro-entreprise doit être mûrement réfléchi. Les statistiques concernant ce statut ne peuvent que confirmer ce conseil.

Quelques chiffres

En effet, depuis 2009 plus de deux millions de micro-entreprises se sont créées. Le régime très simplifié de micro entreprise explique ce dynamisme. Toutefois ce régime fait face à une double difficulté : pérennité difficile et faibles revenus générés.

            Selon Bercy*, « la première année, le risque de cessation de l’activité de micro-entrepreneur (y compris par absence de démarrage) est de 53%. Ce risque de cessation diminue au fil des années (22% cessent la deuxième année, 18% la troisième, 16% la quatrième, et 7% à cesser la cinquième année). Cette diminution au fil des ans se rapproche de la situation observée chez les entrepreneurs individuels classiques. »

Les premières années sont logiquement les plus difficiles et décisives. Toujours selon Bercy (chiffres de 2014/2015), « le chiffre d’affaires annuel moyen des micro-entrepreneurs est de 10 200 € et de 12 800 € lorsque le micro-entrepreneur est en activité principale. Pour ceux exerçant leur activité de micro-entrepreneur en complément d’une autre activité, le chiffre d’affaire moyen est de 7 700 €. » Il s’agit bien sûr de chiffres moyens. Le plafond maximal de revenus au départ fixé à 32 000 euros est passé à 70 000 euros en 2018.

De l’utilité du coaching

Il existe de nombreux ouvrages sur la création d’entreprise en général, sur la création de micro entreprise en particulier. De très nombreux sites et pages internet sont une mine d’informations également. Enfin, les chambres de commerce, de l’artisanat et autres organismes parapublics proposent des formations complètes . Et pourtant beaucoup de ces créateurs font appel à des coachs, soit à leurs débuts soit à un moment critique. En effet parce que, malgré tout ce qu’ils ont lu ou appris, ils font face à certains problèmes qu’ils n’arrivent pas à résoudre seuls. Ces problèmes sont souvent plus personnels que techniques.

Une micro-entreprise est en effet une affaire personnelle avant tout, avec tous les affects, les représentations et la subjectivité qui y sont liés. Le micro-entrepreneur a beau être expert de son produit ou service, il est parfois démuni sur toute une série d’autres aspects. Voilà pourquoi le coaching est très utile. A titre personnel, j’ai ainsi accompagné des créateurs de micro-entreprise dans le domaine de l’e-commerce, l’import/export, le conseil, l’informatique, les créations florales, le graphisme, le coaching, les activités artistiques…

Le point commun de ces micro-entrepreneurs est l’accumulation de doutes personnels sur leurs capacités à un moment donné.

Doutes et vigilance

Ces doutes sont en fait générés par un grand flou sur- selon les cas- :

  • le produit ou le service lui-même insuffisamment défini et délimité,
  • la cible, les clients recherchés, leur profil,
  • la valeur des produits et services.

Ce flou vient parfois de vraies zones grises d’incompétence. Mais généralement il trouve son origine dans des questions non résolues et laissées en « suspens » pour plus tard. Ce « plus tard » arrive en fait plus vite que prévu. Il ralentit et alourdit dangereusement les débuts. Viennent s’ajouter à cela les difficultés à fixer les tarifs au début de son activité, à fixer les modalités de facturation. Et on constate aussi des difficultés à bien parler de son activité et de son produit.

Enfin, pour certaines personnes, la gestion au quotidien d’une micro entreprise va générer une solitude parfois difficile à supporter. Cela génère aussi des difficultés à s’organiser seul et à préserver son énergie, enfin des difficultés relationnelles avec l’entourage proche.

Vous accompagner

Loin de moi l’idée de décourager qui que ce soit ! Au contraire, il me semble que porter sa vigilance sur ces points essentiels dès le début est un gage de future réussite . C’est pourquoi je ne saurais trop recommander à chaque futur micro-entrepreneur de se faire accompagner par un coach spécialisé. C’est un investissement pour traverser ensuite les premiers mois en toute sérénité !

Je vous accompagne dans cette démarche pour vous faire gagner du temps, pour stimuler votre réflexion, pour répondre à vos doutes, pour consolider votre projet.

*Note : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/micro-entreprise-auto-entreprise-chiffres-cles

Boussoles intérieures

En chinois, boussole se dit 指南针 (zhinanzhen), mot à mot « aiguille qui montre le sud ». Peu importe qu’une boussole indique le nord ou le sud, une direction suffit pour se situer et trouver son chemin.

boussole

Quel genre de boussole personnelle utilisez-vous ?
Qu’est-ce qui vous fait choisir telle direction plutôt que telle autre ?
Utilisez-vous plutôt votre intuition ou bien préférez-vous prendre du temps pour peser le pour et le contre ?
Ou encore avez-vous peur parfois de décider ?

Faire le bon choix

Il n’y a pas de méthode miracle pour être sûr de faire le bon choix, mais vous pouvez quand même utiliser des éléments / outils de références qui conviennent à votre mode de fonctionnement, par exemple :

  • l’expérience passée : avez-vous connu un épisode semblable et si oui souhaitez-vous le reproduire ou bien changer de solution ?
  • le ressenti physique : pour cela, installez-vous dans la chaise A qui correspond à votre première option, fermez les yeux et décrivez à voix haute tout ce que vous voyez, entendez, ressentez en vous imaginant dans la situation A. Refaites pareil sur une autre chaise B pour la situation ou le projet B. Puis faites le point : quelle chaise est la plus confortable ?
  • si vous voyez apriori devant vous 2 choix ou 2 solutions, prenez un peu de temps pour voir si une 3ème voire une 4ème solution est envisageable. Au départ, en général, on ne voit rien, mais en insistant un peu on trouve facilement des alternatives. Si possible évitez de vous retrouver devant un choix binaire.
  • l’interlocuteur neutre : demandez à quelqu’un de votre entourage de jouer ce rôle d’interlocuteur neutre qui consistera à vous interroger uniquement sous la forme : « Et ensuite ? » « Mais encore ? » « Et pourquoi ? ». Présentez-lui votre premier projet/choix/solution en quelques mots et entamez ce dialogue avec l’interlocuteur neutre qui, sans aucun jugement ni prise de position, vous interrogera pour vous faire exprimer le plus de choses possibles. Recommencez avec les autres projets / choix / solutions. Vous aurez plus d’informations pour voir lequel tient mieux la route.

Action !

Voilà quelques idées #coaching qui peuvent aider les plus indécis d’entre vous.
Il faut toutefois garder en tête que les choix en eux-mêmes n’ont pas un si grand impact que cela, mais que c’est ce que l’on fait ensuite qui est bien plus important.

« Nous sommes nos choix. » écrivait Sartre.
Ne vous laissez pas voler ces choix et ces décisions, et écartez-vous des personnes qui voudront bien faire en vous apportant des solutions toutes faites.
Je vous souhaite bonne route avec ces petites boussoles intérieures !

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